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"Quand il emprunta la passerelle, il tenait toujours ses bras droits devant lui comme le veut la coutume ou le fantasme. Los Crocos n’en revenait pas. Des suicidaires, ils en avaient engloutis plus d’un, sans jamais prendre le temps de s’attabler. Le visage lunaire et rayonnant de la potentielle victime ne témoignait d’aucune angoisse mais bien d’une jovialité jubilatoire. Le monde est tellement plus beau lorsqu’on a les yeux fermés. Los crocos se perdaient en palabres à en perdre l’appétit. Notre homme s’en sortit haut la main s’offrant le luxe d’une pirouette avant, s’économisant le risque de glisser sur les marches humides des larmes amphibiennes. L’homme poursuivit sa route portant son rêve plus loin ."

Photo inspirée du texte  de Léopold Vidcha « La passerelle », © exposition photextique Duel ou Duo